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23-11-2024
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Demandez aux érudits du Livre-Leçon (19) : Les problèmes de la famille.
   
 
 
Au Nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux  
 

Introduction :


Le Speaker :
   Au nom d'Allah le Tout miséricordieux, le Très Miséricordieux
  Louange à Allah et que les bénédictions et la paix soient accordées à notre maître Mohammad, aux siens et à tous ses compagnons.
 Bienvenue chers frères à cette rencontre spirituelle avec un savant réputé pour être enseignant et guide, professeur et éducateur. Nous nous retrouvons avec son éminence pour traiter  le sujet des problèmes de la famille musulmane et de sa responsabilité dans l'éducation de la nouvelle génération, notamment celle du Djihad (de la lutte pour la cause d’Allah) et de la résistance. Nous sommes en présence de son éminence, le grand savant, Dr. Mohammad Rateb An-Nabulsi. Soyez le bienvenu docteur.
 Docteur Nabulsi, nous connaissons votre science dans le domaine de l'éducation, car en plus de votre poste académique universitaire, vous avez une longue expérience dans l'édification de la génération présente.  Nous vivons aujourd'hui des jours de confrontation. Notre ennemi profite de tous nos points faibles dont le pire est la dépravation pédagogique diffusée à travers certains programmes des chaînes de télévision arabes, de mouvements sociaux et de marchés libéraux.   Ce dévergondage éducatif constitue pour nous un grand problème en ces temps de confrontation. Par où devons-nous commencer et comment pourrons-nous fonder une famille musulmane idéale.
Dr. Nabulsi :
  “Au nom d'Allah le Tout miséricordieux, le Très Miséricordieux et que les bénédictions et la paix soient accordées à notre maître Mohammad, le fidèle à ses promesses et l’honnête.
  Puisse Allah vous rétribuer pour les colloques que vous organisez et j’espère qu’Allah (Exalté et glorifié soit-Il) en fera profiter aux Musulmans.
  Une introduction est nécessaire à cet effet. Trois genres de signes d'Allah, glorifié et exalté soit-Il, démontrent Sa majesté, dont des signes cosmiques, des signes structurels et des signes coraniques.

Les signes cosmiques impliquent la création d’Allah :

﴾ « … Et parmi Ses signes la création des cieux et de la terre » ﴿

[ (Ar-Roûm (LES ROMAINS) : 22) ]

  « Et parmi Ses signes » est employé pour indiquer la partition ; « Les cieux et la terre » est une expression coranique désignant l'univers au sujet duquel nous pouvons parler longuement. A savoir que vingt milliards d’années lumières nous séparent de certaines galaxies découvertes dernièrement, bien que la vitesse de la lumière soit de trois cents mille kilomètres par seconde.   Certaines étoiles dans certains zodiaques peuvent contenir le soleil et la terre ensemble avec la distance qui existe entre eux, sachant que le soleil peut contenir un million trois cent mille Terres éloignées les unes des autres d’une distance évaluée à cent cinquante-six millions de kms.

﴾ Et parmi Ses signes la création des cieux et de la terre ﴿

[ (Ar-Roûm (LES ROMAINS) : 22) ]

﴾ Parmi Ses merveilles, sont la nuit et le jour, le soleil et la lune ﴿

[ (Foussilat (LES VERSETS DETAILLES) : 37) ]

L’homme et la femme se retrouvent dans la charge, l’anoblissement et la responsabilité mais divergent dans les spécificités : 

  A bien noter :

﴾ Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent. ﴿

[ (Ar-Roûm (LES ROMAINS) : 21) ]

  Ce verset comprend des détails précis et admirables. Il mentionne également un des signes d'Allah qui, tout comme l'univers, le soleil, la lune, la nuit et le jour, démontrent Sa majesté :

﴾ Il a créé de vous, pour vous ﴿

[ (Ar-Roûm (LES ROMAINS) : 21) ]

 La femme est un être qui a des sentiments, un esprit et des aspirations. Elle a les mêmes sentiments que l'homme, elle souffre comme lui, aime ce qu'il aime. C'est un être dans toute la force  du terme. Aussi, l'islam annonce que la femme est l'égale de l'homme dans les devoirs.   Elle est chargée d'adopter les piliers de la foi et les piliers de l'islam tout comme l’homme ; elle est honorée comme il est honoré, de même qu’elle est tenue responsable à son instar. C'est une égalité parfaite dans les devoirs, l’anoblissement et la responsabilité. Partant de ce point de vue, Allah (Exalté et Glorifié soit-Il) dit :

﴾ Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes… ﴿

[ (Al-'Ahzâb (LES COALISES) : 35) ]

 Le style de l'honorable Coran montre que, en de nombreux versets, lorsqu'Allah adresse Son discours aux croyants mâles Il sous-entend en même temps les femmes. Ainsi, tout verset qui donne un ordre vise les femmes aussi bien que les hommes, bien que dans certains versets Allah a voulu faire ressortir que la femme est exactement l'égale de l'homme dans les devoirs, l’anoblissement et la responsabilité. Cependant, Allah dit dans un autre verset :

﴾ Le garçon n'est pas comme la fille ﴿

[ ('Al `Imrân (LA FAMILLE D'IMRAN) : 36) ]

 Ce qui signifie que les particularités intellectuelles, psychiques sociales et corporelles de la femme sont ce qu'il y a de plus approprié à la charge qui lui a été confiée. De même, les particularités intellectuelles, psychiques, sociales et corporelles de l'homme sont ce qu'il y a de plus approprié pour la charge qui lui a été confiée. Voilà pourquoi ils se complètent mais, lorsque nous partons de l'idée qui affirme que la femme est à pied d’égalité avec l'homme du point de vue particularités, nous ne faisons que mêler les cartes et engendrer la corruption sur terre. L'égalité est une chose et l'égalité des particularités en est une autre.  L'homme et la femme sont égaux dans les devoirs, l’anoblissement et les responsabilités mais avec des particularités différentes. Toute particularité dont Allah a honoré la femme convient à son rôle dans la vie. 
  Cela était une introduction.
  Voyons le deuxième point de ce verset :

﴾ Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles ﴿

[ (Ar-Roûm (LES ROMAINS) : 21) ]

 La cause de cette tranquillité est que chacun des deux époux complète l'autre. L'homme sent une déficience dans la sentimentalité qu'il complète de chez sa femme dont la sentimentalité est ardente.  Tout comme la femme sent une déficience dans le commandement qu'elle complète de chez l'homme qui brille en matière de commandement. Cela est l'état normal. N’empêche que la personnalité de la femme soit quelquefois plus forte que celle de l'homme mais, ce sont des détails que nous pouvons traiter dans un autre colloque, nous parlons ici de la nature de la femme et de la nature de l'homme en général.

﴾ … pour que vous viviez en tranquillité avec elles ﴿

L’affection et la compassion entre les époux :

  Ce qui doit attirer l'attention est que Allah, glorifié et exalté soit-Il, dit :

﴾ … et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. ﴿

[ (Ar-Roûm (LES ROMAINS) : 21 ] )

  Cette affection est de la création d'Allah, glorifié et exalté soit-Il.

﴾ … et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. ﴿

[ (Ar-Roûm (LES ROMAINS) : 21) ]

 Si cette affection et cette compassion n'existent pas entre deux époux, leur cas sera jugé comme étant maladif et nécessitera des soins. Car normalement Allah a créé l'affection et la compassion entre les époux.
 Les oulémas ont longuement réfléchi au sujet de la différence entre l'affection et la compassion et disent que la différence dans la forme signifie une différence dans le fond.”
Le Speaker :
 '' Le verset est donc clair :

﴾ … et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. ﴿

 En réalité, l'union de l'affection et de la compassion fait naître l'amour, mais quelle est la différenciation entre les deux termes ?”

Une différence fine entre l’affection et la compassion :

Dr. Nabulsi :
 “ L'affection est un comportement qui exprime l'amour. Ainsi, le sourire, le cadeau offert, la cajolerie, la parole douce, etc. ne sont que des signes d’affection exprimant l'amour qui est un sentiment intérieur. 
 Alors que la compassion est bien différente. Tant que l'épouse comble l'ambition de son mari et que l'intérêt du mari se réalise chez son épouse, et tant que le mari comble l'ambition de l'épouse et que l'intérêt de celle-ci se réalise chez son époux, cela est un indice que l’intérêt, l'amour et l'affection sont réalisés. Le mariage pour la femme a réalisé son objectif parce qu'elle s’est liée avec un mari fort, riche, gentil etc. en même temps, est généreux envers elle, et éprouve de compassion à son égard. De même pour lui, il a trouvé une femme qui lui tient compagnie, lui convient, qui fait plaisir à regarder, qui lui obéit et préserve ses biens et son honneur lorsqu'il est loin.
 Mais la compassion est autre chose, parce que la création d’Allah, glorifié et exalté soit-Il, dénote d’une sagesse infinie. Parfois, il discipline, éprouve et accable. Il peut affliger le mari par une pauvreté accablante. Combien de femmes poussées par la compassion envers leurs maris travaillent et peinent pour les nourrir. Et combien de maris gardent près d'eux des femmes malades qui ne sont plus à la mesure de leur ambition mais envers qui ils ont de la compassion.  Ces familles ont été fondées pour durer. Elles sont bénies par Allah et persistent par l'affection et par la compassion.
Le Speaker :
 Donc, cette expression … :

﴾ … et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. ﴿

   … est très explicite.
  Nous souhaitons que l'affection persiste entre tous les époux, mais si pour une raison ou une autre elle disparait, les familles ne doivent pas se disloquer. Il n'est pas nécessaire que toutes les familles soient fondées sur l'amour. Comme 'Omar Ibn Al-Khattâb l'a dit : “Si l'amour n'existe pas, il reste la compassion qu'Allah a créée entre les époux.”
 Une auditrice demande si la Salât de l'Istikhara (consultation pour la prise de décision) dépend des rêves.

L’Istikhara vise la simplification :

Dr. Nabulsi :
 Il n'est pas dit dans la Sunna que la réponse à l'invocation de l'Istikhara vient dans un rêve, ni dans un des versets à l'ouverture des pages du Coran au hasard, ni dans un verset lu à l'improviste, ni par une contraction ou un soulagement du cœur. La réponse à l'Istikhara se manifeste par la facilité avec laquelle l'affaire s'accomplit, c'est ainsi qu'elle vient. Toute autre chose est contraire à la Sunna.
Le Speaker :
 C'est là l'énoncé de la part du Docteur Nabulsi au sujet de l'Istikhara que tout Musulman doit connaître. Nous souffrons toujours en tant que Musulmans conscients de l’état de résignation et d’abandon aux illusions, au moment où l'Istikhara est une invocation où nous prions Allah de nous faciliter la chose. Mais si l’affaire visée dans notre invocation ne se facilite pas ? 
Dr. Nabulsi :
 La version originale de cette invocation dit :
« O Allah j’implore Ton savoir et Ton pouvoir, et je sollicite Tes grands bienfaits, car Tu es le Tout-Puissant et je suis impuissant, Tu es l’Omniscient et je suis ignorant et c’est Toi qui connais l’inconnaissable. O Allah, si Tu sais que cette affaire (et tu nommes ton affaire) est pour le bien de ma religion, de ma vie et de mon lendemain, fais en sorte qu’elle me soit facile et aisée …»
 Donc la réponse se limite à la facilité avec laquelle s'accomplit l'affaire, or, tant que la communication avec Allah est disponible, l’Istikhara sera abordable.
 Il y a une autre innovation à laquelle j'aimerai attirer l'attention, ayant trait à certaines personnes qui demandent à d'autres de faire l'invocation de l'Istikhara à leur place, alors qu'il ne doit y avoir aucun voile entre le serviteur et son Seigneur. La Salât de l’Istikhara et son invocation doivent être exécutées uniquement par la personne concernée, autrement on contrevient à la Sunnah.
Le Speaker :
 Donc, l'Istikhara est une invocation comme la Salât, elle ne peut être accomplie par une autre personne, il faut la faire soi-même.
 Il y a un homme qui a trompé sa femme d'une façon ignominieuse qui ne peut être racontée.  Ensuite, il est revenu en repenti et s’est excusé auprès d’elle pour reprendre la vie conjugale.  Doit-elle accomplir une Istikhara pour savoir si elle doit retourner à lui ou non ?

L’Istikhara se limite aux questions licites :

Dr Nabulsi :
 “Il ne doit pas y avoir de Istikhara au sujet d'un devoir, ni au sujet de ce qui est de la Sunna, ni de ce qui est recommandé par la religion. Elle ne peut avoir lieu que lorsque la personne doute de son bon choix dans un sujet licite quelconque comme le mariage, le voyage ou un emploi etc. Il ne doit pas y avoir d'Istikhara pour savoir si 'une femme retourne à son mari, c'est une chose que les lois musulmanes confirment et recommandent. Les faits délicats ordonnés, conseillés et bénis par la Chari'a (Jurisprudence) n'ont pas besoin d'Istikhara. Je ne demande pas à Allah de me guider dans mon choix pour être bienfaisant envers ma mère, ni pour accomplir mon travail d'une façon parfaite. Ce sont là des devoirs et des recommandations qui doivent être exécutés sans Istikhara. Si le mari a commis des fautes et s'en est repenti, sa femme doit reprendre la vie conjugale et tourner avec lui une nouvelle page puisqu'il y a eu mariage.
Le Speaker :
 Retournons, Docteur, au sujet de notre discussion initial qui parle de l'affection sur laquelle se base la famille. Cela est l'idéal mais, lorsque la vie devient  impossible et que l’affection a disparu, est-ce que la vie conjugale peut continuer grâce à la compassion entre époux ?

﴾ … et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté ﴿

Le mariage doit être fondé sur l’obéissance à Allah :

Dr. Nabulsi :
 “Un des juges jurisprudentiels de Damas, m'a informé qu'en occident, d'après un recensement, 62% des couples finissent par le divorce après deux ans de mariage et que dans d'autres pays le nombre est de 35%. Je l'ai questionné au sujet de notre pays et il me répondit que le nombre était de 15‰. J'attribue ce résultat réduit à la volonté des deux époux de faire durer le mariage. Il se trouve une chose merveilleuse dans le mariage entre musulmans et qui est la crainte d'Allah de chacun des époux de causer du tort à l'autre et le désir de se rapprocher d'Allah en soutenant l'autre. Allah aide à la réussite du mariage fondé sur l’obéissance qui Lui est vouée, alors que Satan prend soin de séparer les époux dont le mariage a été fondé sur la désobéissance. Ces paroles du Prophète (bénédictions et paix sur lui) s'appliquent bien aux époux :

(( Deux personnes qui s'aiment en Allah ne peuvent être séparés que par un péché commis par l'un d'eux. ))

[ (Ahmad d’après ibn ‘Omar) ]

 Lorsque les époux obéissent à Allah et Le craignent, aucun ne veut causer du tort à l'autre, Allah créera entre eux de l'affection et de la compassion et leur relation sera des plus fortes. La relation entre les époux qui n'est pas fondée sur les principes religieux se base sur le principe de la force d'après lequel le plus fort profite du plus faible, alors que la relation entre les époux qui sont partis du respect de la religion, sera régie par l’affection et la compassion.
  J'ai lu un livre écrit par Jeffrey Link, un mathématicien célèbre converti à l'islam, qui raconte l'histoire de sa conversion. Ce qui a attiré mon attention dans ce livre est que, lorsqu'il avait épousé sa femme avant l'islam, ils s'étaient mis d'accord tous deux de demeurer ensemble tant qu'aucune occasion meilleure ne se présenterait à l'un d'eux. Donc, la persistance de leur mariage était conditionnée et dépendait d'une meilleure occasion. 
 La vie conjugale doit commencer par l'amour et, à la disparition de ce sentiment pour n'importe quelle raison, la compassion peut suffire.

﴾ et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté ﴿

Le Khoul’ (divorce demandé par l’épouse) :

Le Speaker :
 Mais la loi du Khoul' (divorce demandé par l'épouse) qui a été permis par la Charî'a (Jurisprudence) comment pouvons-nous la placer dans le contexte de l'affection et de la compassion ?
Dr. Nabulsi :
  Lorsqu’une femme se trouve forcée à épouser un homme avec qui elle refuse de vivre, comme l’histoire de la femme qui était venue se plaindre auprès du Prophète (bénédictions et paix sur lui) en lui disant : « je déteste retourner à l’athéisme après avoir goûté la foi ». Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) lui demanda si elle pouvait faire durer le mariage. Elle s'enquit si c'était un ordre mais le Prophète (bénédictions et paix sur lui) qui ne voulait pas s'imposer en tant qu'autorité religieuse dans une affaire personnelle lui répondit « Non, je suis plutôt un intercesseur ». La dame refusa en disant qu’elle ne l’aimait pas ; et il ne le lui reprocha pas parce que la femme a sa propre personnalité, sa dignité et son désir doit être respecté. Le contrat de mariage ne peut être conclu sans son autorisation. Lorsque cette dame insista pour quitter son mari, le Prophète (bénédictions et paix sur lui) lui demanda de rendre au mari le jardin qu'il lui avait donné en dot. C'est là un exemple du Khoul' qui montre que la femme, tout comme le mari, peut terminer la relation conjugale. Mais elle le fait avec l'approbation du mari et du juge.

L’objectif pédagogique dans la formation d’une génération :

Un auditeur :
 “L'ignorance nous est imposée en tant que nation que cela soit par les Israélites dans la terre occupée ou les Américains qui imposent à 3.500 savants en Palestine, de fermer les écoles et d’interdire aux enfants d’y entrer à un âge précoce. Par conséquent les enfants entrent à l’école à un âge plus tardif ce qui leur font perdre la chance de mieux acquérir la science. Cet ordre nous est imposé par les forces de l’athéisme et de l’oppression. Dans notre pays où nous pouvons avoir quelque peu de sécurité, nous ne pensons pas à élever nos enfants suivant l'esprit du djihad. Nous ne pensons plutôt qu'à leurs biens matériels, nous les préparons pour parvenir à occuper des postes éminents et nous négligeons les biens de la vie de l'au-delà. Notre nation a du retard, justement en raison des futures générations, les générations de l’avenir. Pourquoi avons-nous délaissé dans nos maisons l'éducation qui prépare au djihad, risquant de faire reculer les générations futures ?”
Le Speaker :
 “Nous avons là une question au sujet de l'objectif de l'édification de la nouvelle génération.”

Le premier acte d’adoration pour affronter les oppresseurs :

Dr Nabulsi :
 “En vérité, l'autre parti a pour objectif principal l'appauvrissement, l'égarement, la dépravation et l'humiliation de notre nation. Je vois que le devoir religieux le plus important dans l’affrontement de ce parti injuste est le gain licite de l’argent pour résoudre les problèmes des musulmans en réponse à l'appauvrissement, l'enracinement des sciences religieuses en réponse à l'égarement, l'édification d'activités islamiques pour attirer la jeunesse en réponse à la dépravation et l’affrontement et le défi en réponse à l'humiliation.

﴾ et Allah est avec vous ﴿

[ (Mohammad : 35) ]

 Il est notoire, et cela est  une vérité criante et flagrante, que nos enfants sont le seul atout dont nous disposons, nos enfants incarnent le futur. Si nous voulons édifier un futur pour notre nation, nous devrons bien élever nos enfants. Mais ce qui a lieu c’est qu'un parti vraisemblablement athéiste et un parti licencieux s'occuperont de l'éducation de nos enfants si nous les abandonnons figés devant les écrans de télévision et les chaînes satellites où la doctrine incarne l’athéisme et la conduite traduit le libertinage.
 Nous abandonnons l'éducation de nos enfants à nos ennemis qui, en vérité, ne misent pas sur nous mais sur nos enfants. Notons que nous prenons grand soin de la santé de nos enfants, nous tenons à leur faire acquérir la science matérielle et à leur procurer une vie aisée. L'amour des enfants est une question innée chez l'homme tout aussi bien que le besoin de nourriture. C'est donc tout naturel que toute mère, croyante ou non-croyante, soumise à la religion ou pas, disciplinée ou non disciplinée, aime son enfant. Mais quand serons-nous rétribués pour l'éducation de nos enfants ? Lorsque nous les aurons élevés dans la foi, selon les moralités, et que nous leur aurons appris les sciences et l'esthétique islamique. En vérité c'est le premier problème des Musulmans. Je répète ce que j’ai déjà dit lors d’un congrès tenu dans un pays lointain : “ Si vous parvenez à la plus haute position sur terre, si vous amassez la plus grande fortune, si vous parvenez au plus haut rang scientifique et si, avec cela, votre enfant n'est pas comme vous l'avez désiré, vous serez le plus malheureux sur terre comme Allah le dit :

﴾ … qu'il vous fasse sortir du Paradis ﴿

[ (Tâ-Hâ : 117) ]

﴾ … car alors tu seras malheureux ﴿

  Selon le contexte linguistique : « vous serez malheureux », mais le Coran implique un aspect miraculeux qui s’incarne dans sa concision, au sens que le malheur de l’époux entraîne indéniablement le malheur de son épouse ; par analogie, le malheur des enfants provoque assurément le malheur des parents.
 Lorsque vous voyez que votre fils se conduit bien, qu'il est discipliné et soumis aux lois de la religion, votre cœur s'emplit d'un bonheur indescriptible. C'est une rétribution qu'Allah avance ici-bas, avant celle dans l'au-delà, aux parents qui ont bien éduqué leurs enfants. Cela est mentionné dans certaines invocations du Coran :

﴾ … et qui disent : «Seigneur, donne-nous, en nos épouses et nos descendants, la joie des yeux, et fais de nous un guide pour les pieux». ﴿

[ (Al-Fourqân (LE DISCERNEMENT) 174) ]

 Le bonheur qui envahit le cœur des parents à la vue de la bonne conduite de leurs enfants est indescriptible. Au contraire, à les voir perdus, égarés et distraits si les parents ont encore un reste de sentiments, leurs cœurs se serrera tellement ils sont peinés.
  Un auditeur :
  J'aimerai vous offrir, si vous le permettez bien, des vers en rapport au sujet traité et connus au niveau de la littérature arabe :

La femme est comme un miroir devant vous 

Ce que vous y voyez est de vous et pour vous 

C'est un ange si vous vous en occupez bien 

Et un démon si vous vous en occupez moins

 Et d'autres vers :

N'est pas orphelin celui dont les parents sont morts… 

en étant dispensés des malheurs de la vie… 

et en le laissant humilié. 

L'orphelin est celui qui par sa mère est délaissé 

Et dont le père est occupé. 

Or, si les femmes sont élevées dans l'ignorance, 

Les hommes seront nourris de bêtise et de nonchalance.

 J'aimerai aussi poser au Docteur Nabulsi une question qui me préoccupe et sera utile aux médecins comme aux restes des gens. Est-ce que les moralités sont héréditaires ?

La moralité est transmise de génération en génération par voie d’instruction et de prédication :

Dr Nabulsi :
Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) qui avait été élu par Allah, qui était le maître des créatures et le bien-aimé d’Allah Le Vrai, qui avait la meilleure moralité, était le guide, le leader, le politicien ingénieux et le mari parfait ; aussi, lorsqu'Allah voulut le louer, il ne lui dit que :

﴾ Et tu es certes, d'une moralité éminente. ﴿

[ (AL-QALAM (LA PLUME) : 4). ]

 Les moralités sont une discipline qui s'acquiert. L'homme qui a des moralités et des valeurs éthiques éduque son fils conformément à ses principes. Donc les moralités et les valeurs éthiques ne sont pas héréditaires dans le sens matériel du mot mais le père les inculque à son fils par la voie de l'enseignement et des conseils et elles continuent chez le fils comme elles étaient chez le père par voie d’instruction, de conseil et d’orientation.
 Le Speaker :
Préservation de la famille musulmane en réalisant les finalités de la Chari’a à travers le mariage :
 “Retournons à notre sujet de l'éducation.”
Dr. Nabulsi :
 “Il y a un verset qui dit :

﴾ … Et comportez-vous convenablement envers elles. ﴿

[ (An-Nisâ' (LES FEMMES) : 19) ]

 Une des plus admirables explications que j'ai lues au sujet de ce verset dit :

﴾ … Et comportez-vous convenablement envers elles.  ﴿

 Non seulement il faut s’abstenir de leur causer du tort mais il faut également supporter le tort qu'elles causent. C'est-à-dire que la patience et la clémence sont nécessaires entre époux pour préserver la famille de la perdition conformément aux objectifs de la Chari'a (Jurisprudence) au sujet du mariage.
 Par ailleurs, lorsqu'Allah dit :

﴾ Les hommes ont autorité sur les femmes ﴿

[ (An-Nisâ' (LES FEMMES) : 34) ]

  Certains ignorants comprennent ce verset d'une façon autre qu'Allah n'a voulue. Ils pensent que l'autorité traduit la domination et la vanité, l'orgueil et l'oppression. En vérité, ce terme a un autre sens en arabe, il désigne celui qui pourvoit aux besoins de la famille. C'est un homme qui fait des efforts pour assurer les besoins de sa famille, soigne ses membres et les éduque. Il est responsable d'eux c'est-à-dire qu'il porte la charge la plus lourde de la famille sans aucun privilège. L'autorité mentionnée est une charge et non un honneur. Allah a confié à l'homme la responsabilité morale et matérielle de la famille parce qu'il l'a pourvu d'une force de décision, d'une vision lointaine et d'une perception judicieuse des problèmes sociaux. L'homme doit se montrer digne de cette charge.
 Lorsqu'Allah dit :

﴾ … Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Mais les hommes ont cependant une prédominance sur elles. ﴿

[ (Al-Baqarah (LA VACHE) : 228) ]

 Certains comprennent cette prédominance, je m'exprime dans un langage militaire, comme la différence entre un colonel et un simple soldat et pas comme celle entre un brigadier et un colonel qui est d'un seul grade, le grade de la direction. Il n'y a pas une seule entreprise sur terre qui n'ait besoin de directeur qui puisse prendre les décisions. Ce directeur dans la famille est le mari qui décide lors des cas difficiles et fatidiques. Mais dès qu'il rentre chez lui, ce mari n’est qu’un membre de la famille. Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) disait :

((… Veillez à bien traiter les femmes, Par Allah, il n'y a que l'honorable pour bien les traiter et le malhonnête pour les maltraiter. ))

 Ce hadith a une suite qui dit :

(( … elles triomphent de tout honorable et sont vaincus par le malhonnête et moi, je préfère être un honnête vaincu plutôt qu'être un malhonnête triomphateur. ))

Les traditions
 Lorsque le Prophète (bénédictions et paix sur lui) s'adressa à la femme, il dit :

(( Sache, ô toi femme, et fait savoir aux autres femmes que le bon comportement de l'épouse envers son mari, égale le djihad pour la cause d'Allah. ))

[ Ibn ‘Asaker et al-Bayhaqi dans “Shu’ab al-Imane” d’après Asmaa’ fille de Yazid al-Ançarya ]

 Vous avez mentionné une fois, puisse Allah vous en rétribuer, que la meilleure grâce qu'Allah ait pourvue à l'homme est l'amour de sa femme. Les œuvres artistiques montrent l'amour à travers les programmes corrompus, non les programmes corrects, bien que le croyant aime sa femme et c'est là une des plus grandes grâces qu'Allah lui octroie.” 

﴾ … Et comportez-vous convenablement envers elles. ﴿

[ (An-Nisâ' (LES FEMMES) : 19) ]

Le Speaker :
 “Il est regrettable que les médias se compromettent en vantant l'amour illicite sans mentionner ni signaler le licite, ce qui est contraire à l'instinct sain, démantèle les familles et risque de les détruire. L'amour doit naître au sein d’une union licite mais malheureusement dans les feuilletons télévisés, nous ne voyons entre les époux que du mensonge, de la discorde, de la colère et de la perfidie, alors que dès que le mari fréquente les lieux défendus aux lumières tamisées il y trouve l'affection, la tendresse et l'amour. Il devient poète alors que depuis peu il était brutal.  Nous désirons parler de la revivification de l'affection qui doit se trouver dans la famille musulmane.  C'est une attitude et une logique pédagogique sur lesquelles la famille musulmane doit être fondée.”

Revivification de l’affection au sein de la famille musulmane :

Dr Nabulsi :
 “Je me trouve obligé de mentionner ce que j'ai lu dans un magazine hebdomadaire. On avait questionné une actrice célèbre au sujet de ses sentiments lorsqu'elle se trouvait sur les planches du Théâtre, exposant ses points d'attraction. Elle répondit : “Un sentiment de honte. Ce sont là d’ailleurs les sentiments de toute femme qui expose ses points d'attraction. L'amour doit rester entre époux, enfermé dans les chambres conjugales, c'est l'instinct naturel.” Elle a parlé de son instinct naturel et mentionné l'amour comme Allah l'a voulu entre les époux, dans les chambres closes, sans diffusion de la dépravation.
 Le Speaker :
 “Docteur Nabulsi, nous désirons discuter un peu du rôle de l'éducation pour édifier la génération de la résistance. Nous venons d'entendre il y a quelques minutes dans le journal que des jeunes palestiniens ont attaqué aujourd'hui quatre tanks israéliens. Déjà hier, des jeunes gens avaient détruit un autre. Ces jeunes conçoivent parfaitement selon leur éducation islamique que cette vie ici-bas n'est pas la fin du monde et que celle de l'au-delà est le lieu de la résidence éternelle. Ils offrent leurs vies dans le but de l'édification de cette Umma (nation). Dans le temps où l'ennemi avait envahi ce pays, l'éducation chez nous n’était pas aussi brillante. Maintenant, au bout de longues années de résistance, je pense que l'éducation rayonne en Palestine, un surplus de Djihad a lieu à travers les jeunes gens. Comment l'éducation peut-elle d'un point de vue méthodique, former la conduite des familles dans l'édification de la génération du Djihad.  De nos jours, il y a de ceux qui propagent la culture de la paix qui est en vérité la culture de l'abdication, la culture de la chute des moralités, c'est-à dire de la danse mollasse et de la dépravation.  L'occident la qualifie de culture de la paix parce que les jeunes gens qui y adhèrent, ne désirent aucunement réfléchir à ce qui peut les tracasser. Ils accepteront n'importe quelle solution proposée et ce sera la perdition.  Je désire demander effectivement quelle est la responsabilité de la famille à ce sujet ? La responsabilité du professeur, de l'enseignant et de l'éducateur dans la constitution d'une génération pour le Djihad et l'action.

Responsabilité de la famille et des personnes compétentes dans la constitution d'une génération de Djihad et d'action :

Dr. Nabulsi :
 L'éducation est la question la plus importante dans la vie d'une nation. C'est le moyen par lequel elle communique ses principes aux générations suivantes. C'est la responsabilité du professeur en classe, de la mère à la maison et du cheikh à la mosquée. Trois lieux pour l'éducation. Mais, lorsque nous transmettons à nos jeunes générations, les valeurs morales de nos parents, de notre religion musulmane avec sa méthode détaillée, lorsque nous devenons un modèle à suivre… en réalité, nous devons savoir que sans le bon exemple, la pensée ne vaut rien. Si nous voulons signaler la défectuosité de nos programmes éducatifs, nous signalerons le manque du bon exemple. Le modèle vivant réalise ce que des milliers de livres ne peuvent faire. Tous les gens peuvent parler d'idéaux mais ceux qui les mettent en pratique dans leur vie sont peu nombreux bien que leur influence dans la société soit très grande. Il a été dit que le Coran est un univers éloquent, que l'univers est un Coran silencieux mais le Prophète (bénédictions et paix sur lui) est un Coran mobile.   Rien qu'à trouver un enseignant, un père et un cheikh à la mosquée qui soient de bons exemples, nous aurons réalisé le moyen efficace dans l'éducation des enfants. Car lorsque l'être ne met pas en pratique ce qu'il dit, il chute de l'œil de celui auquel il enseigne. C'est une idée très subtile. Vous pouvez aller voir un médecin très célèbre dans sa spécialité dont seule la science vous importe, de même un architecte très célèbre et des centaines d'oulémas dans les mosquées et profiter de leur science sans vous préoccuper de leur comportement mais si vous allez vers un enseignant, un cheikh ou un père éducateur, vous ne pourrez dissocier leurs pensées de leur comportement. Il m’est arrivé de rencontrer en Egypte un savant honorable et je lui ai demandé ce qu'il conseillait à ceux qui invitent à la religion. Je m'attendais à une longue réponse mais il ne dit que quelques mots. Il dit : “Celui qui invite à la religion, doit prendre bien soin de se comporter conformément aux valeurs religieuses qu’il préconise, autrement, sa mission sera désavantageuse.” Moi j'appelle au modèle idéal du côté du père, du côté de l'enseignant et du côté du cheikh. J'invite même à une chose appelée l'invitation silencieuse. Vous pouvez être parmi les plus grands prédicateurs qui invitent à la religion tout en restant silencieux, parce que la véracité, l'honnêteté, la sincérité, l’ascétisme sont déjà une invitation à avoir foi en Allah, ce sont là les moralités avec lesquelles le Prophète (bénédictions et paix sur lui) a été envoyé. Leur pratique peut être à elle seule une invitation à Allah, glorifié et exalté soit-Il. Aussi, lorsque An-Najachy (le Négus) voulut s'informer auprès de Dja'far Ibn Abou Taleb au sujet du Messager d'Allah (bénédictions et paix sur lui), il lui répondit :

((  “Ô Roi, nous vivions dans l'ignorance, nous adorions les idoles, nous accomplissions des obscénités, nous mangions les bêtes mortes, nous étions de mauvais voisins, nous rompions les liens de parenté et le plus fort d'entre nous traitait mal le faible. Nous étions ainsi jusqu'à ce qu'Allah nous envoyât un messager dont nous connaissions l'ascendance, la véracité, la loyauté et la chasteté. Il nous a invités à adorer Allah seul, à abandonner ce que nos parents adoraient, de dire la vérité ; il nous a ordonné d'être honnête, de consolider les liens de parenté et de bien traiter nos voisins ; comme il nous a interdit la turpitude et l’effusion du sang ...” ))

[ Ibn Khuzaïmah d’après Dja’far ibn Abou Taleb ]

 L'islam est donc un ensemble de valeurs morales. Si nous les négligeons, l'islam ne sera plus qu'une culture et des traditions folkloriques.”
Le Speaker :
 Donc, puisque vous dîtes que la meilleure éducation et la plus parfaite est celle qui est pratiquée par le bon exemple, nous ne pouvons pas transmettre l'éducation à nos enfants par les discours et les sermons éloquents. Le bon exemple est prioritaire. Un père qui fume ne peut empêcher son fils de fumer même avec tous les conseils et les exhortations possibles. Son enfant ne sera prêt à lui obéir que lorsqu’il arrêtera lui-même de fumer. ”
Dr. Nabulsi :
 “Et lorsque la mère ment à son mari devant les enfants, elle ne pourra jamais apprendre à ses filles la véracité.”
Un auditeur :
 “La dignité que l'islam confère à la femme ne peut être séparée de la dignité qu'il confère à toute l'humanité, et ce conformément aux Paroles d’Allah :

﴾ Certes, Nous avons honoré les fils d'Adam. Nous les avons transportés sur terre et sur mer, leur avons attribué de bonnes choses comme nourriture, et Nous les avons nettement préférés à plusieurs de Nos créatures. ﴿

[ (Al-'Isrâ' (LE VOYAGE NOCTURNE) : 70) ]

 Donc, l'homme et la femme sont tous les deux de la descendance d'Adam et l'islam a confirmé cette dignité basée sur le concept de l’humanité abstraite et intégrale, à pied d'égalité entre l'homme et la femme, lorsqu’il a préservé la femme par la piété et les bonnes œuvres. Comme il a fait de la crainte d'Allah et de l'action, des instruments de mesure qui fontt apparaître la différence entre les gens dans le rang et la position auprès d’Allah. Il a été prouvé d'une façon évidente que l'être humain, l'homme comme la femme, a été honoré sans aucune différence entre les deux. Le seul critère qui peut causer une différence entre les gens est leur soumission respective aux interdits d'Allah et l'accomplissement propre à chacun d’eux des bonnes actions utiles à l'humanité. Par l'exigence de cette méthode divine, l'homme et la femme sont associés, sans différence, dans tous les droits humains dont les plus évidents sont le droit à la vie, à la liberté, à l'appartenance à la communauté et ce qui peut en découler comme droits économiques, politiques et sociaux.  L'islam stipule de même qu'ils soient associés dans les devoirs nécessaires à l'édification de la vie humaine selon la méthode qu'il a instaurée et qui commence par l'amélioration de l'individu, ensuite de la famille, puis de la société. Dans le but d'ériger cette vie et de la préserver, ils se partageront les efforts égaux dans le danger et l'importance. Est-ce que ce verset parle de la femme comme de l'homme :

﴾ Je vais établir sur la terre un vicaire «Khalifa.» ﴿

Le discours coranique s’adresse à la fois, à l’homme et à la femme :

Dr. Nabulsi : 
 La femme est un être vicaire dans la maison de son mari et dans l'éducation des enfants.  Lorsque le Coran s'adresse à l'homme, il vise les femmes en même temps. Dans la grammaire cela s'appelle la règle de prédominance. Si Allah s'adresse aux croyants, cela signifie qu'Il s'adresse en même temps aux croyantes. Lorsqu'Il dit :

﴾ Je vais établir sur la terre un vicaire «Khalifa. ﴿

 Cela signifie qu’Allah a alloué à la femme le vicariat dans sa maison et en ce qui concerne les enfants. La dignité de la femme égale exactement celle de l'homme.”
Le Speaker :
 “Cela nous ramène au sujet principal qui stipule que l'éducation en réalité et en premier lieu est   une affaire de bon exemple et que le vicariat octroyé par Allah est un des modes de ce vicariat.
Un auditeur :
 “J'ai un parent marié depuis quinze ans qui a six enfants et dont l'épouse est très jalouse. Cette jalousie a fini par devenir de la suspicion. Après une forte discussion entre eux, il ne trouva d'autre issue que de déserter le lit conjugal durant deux ans. Il y a trois mois, après une autre discussion, des gens ont intervenu pour dissiper le malentendu et le mari jura qu'elle était devenue pour lui prohibée comme sa mère. Maintenant, nous ne savons pas si cela est un divorce ou un “Zihâr”. Dans le deuxième cas, il doit jeuner deux mois consécutifs, sachant qu’il ne souffre d’aucun mal.

Jugement relatif au serment du Zihâr :

Dr. Nabulsi :
 “Cela est un jurement du “Zihâr”, en disant à son épouse que la relation conjugale avec elle est aussi illicite que celle avec sa propre mère, il doit l'expier par un jeûne de deux mois consécutifs ou, s'il ne peut, par le don de la nourriture à soixante pauvres.”
Le Speaker :
 “ En principe, il fallait expier ce jurement par la libération d'un esclave. Mais comme de nos jours il n'y a plus d'esclaves, il peut l'expier en jeûnant deux mois ou s’il souffre de quelque mal, en nourrissant soixante pauvres.
 Retournons à notre sujet de l'éducation. Vous avez dit Docteur que le bon exemple était le meilleur moyen d'éducation. Nous le voyons effectivement de nos jours en Palestine. Les parents se sont offerts en martyrs et ont offert leurs enfants. Qui peut oublier le martyr Hâdi Nasrallah, le fils de monsieur Hassan Nasrallah ou encore le martyr Djihâd fils d’Ahmad Djibrîl. C'est l'exemple de ceux-là qui inspire les autres à les suivre.  Donc, l'éducation est en premier lieu le bon exemple, c'est l'éducation silencieuse ou l’invitation silencieuse comme Docteur Nabulsi l'a nommée. Votre comportement en accord avec ce que vous dîtes est ce qui pousse les gens à vous suivre. C'est l'éducation par le bon exemple.”

C’est l’être à lui seul qui ébranle aujourd’hui le trône des tyrans :

Docteur Nabulsi :
 “Un des grands leaders du Pentagone dit un jour : “Nous n'avons plus besoin de fusées ou d'avions, nous ne faisons plus la guerre à des nations mais à des personnes.” Certains ont dit : “La guerre a commencé entre deux êtres humains ensuite on a assisté à une guerre entre deux engins puis entre deux cerveaux et elle a fini avec l'être humain, qui peut à lui seul ébranler le trône des tyrans. Nous en avons l'exemple dans la terre occupée.”
Le Speaker :
 “C'est donc une invitation à tout père et à toute mère de faire attention et de craindre Allah dans l'éducation de leurs enfants. Autrefois, les gens empêchaient leurs enfants d'aller aux bars, aux casinos et aux cinémas, aujourd'hui il y a dans chaque maison un bar, un casino et un cinéma, à part ceux qu'Allah préserve. Si cela est un mal général, il faut alors fournir plus d'efforts, plus de précaution et plus de discipline de la part des parents pour mettre les gens sur le droit chemin.”

La famille est la première pierre dans l’édification d’une société :

Dr. Nabulsi :
 “Je pense personnellement que la probité ou la dépravation d’une société est étroitement liée à la probité ou à la dépravation de la famille. La famille est la première pierre dans la fondation de la société. La famille doit élever ses enfants selon la méthode musulmane. J'ai plus de soixante cassettes au sujet de l'éducation religieuse, morale, physique, scientifique, sociale, psychologique, sexuelle et sportive, un programme extrait tout entier du Livre et de la Sunna. Vous ne pouvez pas croire que dans cet islam majestueux, se trouve un programme détaillé pour l'éducation des enfants. Mais cela nécessite une étude et des recherches même dans la moindre limite. Si la mère éduque ses enfants comme il le faut nous vivrons des conditions bien meilleures que celles vécues actuellement, parce qu'ils sont le soutien de la Umma, son espoir ainsi que son futur.”

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